La dame au chien

Il y a quelques années, une dame d'une cinquantaine d'années, veuve de son mari depuis 3 mois, regardait la télévision avec son chien sur les genoux. Ce soir là, comme il n'y avait pas de programme intéressant, elle mit la chaîne des infos.

Après quelques minutes, un flash info l’interpella, un homme s'est échappé d'un hôpital psychiatrique il y a 2 heures. Il se trouve dans la région et est dangereux. Il faut absolument verrouiller toutes ses portes et ses fenêtres au plus vite. Cette dame était très inquiète car l'hôpital d'où venait le fou n'était qu'à 3 kilomètres. Mais tout était déjà fermé à double tour chez elle.

Vers 23 h 30, après s'être calmée, elle partit se coucher. Elle caressait son chien qui était sous son lit comme chaque soir. Vers 1 h 30, elle se réveilla, caressa encore son chien machinalement, mais ne pouvait pas se rendormir à cause d'un robinet qui gouttait. Elle se leva, enfila ses chaussons, et essaya de trouver d'où ça venait. Elle vérifia méticuleusement chaque robinet puis partit se soulager avant de se recoucher.

En ouvrant la porte des toilettes, elle vit son chien éventré, accroché au plafond. Son sang tombait lentement, au rythme d'une goutte toutes les 10 secondes, dans les WC.

Elle était en panique. Elle venait de se rappeler qu'elle avait oublié la fenêtre de sa salle de bain, qui était restée ouverte toute la soirée. Soudain, son coeur fit un bon dans sa poitrine quand elle se demanda, mais qu'est ce qu'elle caressait sous son lit si son chien était là devant elle.

Elle courait vers la porte, mais elle était verrouillée et la clé n'était plus dans la serrure.

Le lendemain, on a retrouvé sa maison, la porte d'entrée grande ouverte, avec le corps de la dame dans la cuisine. On lui avait coupé les mains et les pieds qu'on avait mit de côté. Enfin avec son sang on avait écrit au sol : "ce n'est pas la dernière".

Le fou échappé, lui, n'a jamais été retrouvé.

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